SOPHIE ET FRANCOIS: LE CARNET DE VOYAGES
Dernière mise à jour de cette page: 04/11/2013
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CROISIERE AMERIQUE DU SUD 2010, EN DIRECT, AU JOUR LE JOUR.
Cette page vous a permis de partager notre croisière en Amérique du Sud, du 3 au 18 janvier 2010.
Dans la mesure du possible, elle était mise à jour quotidiennement.
La page est maintenant terminée et restera en l'état.
Il ne nous reste plus qu'à créer des pages spécifiques sur le navire et les escales, comme nous en avons l'habitude.
C'est un travail assez long et harassant. On s'y mettra dès que l'on aura récupéré: les croisières, ça épuise !
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Pour avoir un aperçu global de notre croisière, il vous faut une bonne carte.
Vous avez le choix entre 2 possibilités.
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LA SUITE DE CETTE PAGE EST UN RECIT A CHRONOLOGIE INVERSEE: ON COMMENCE PAR LA FIN !
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21 janvier 2010: un communiqué du Commandant Margaritis
Nous l'avions promis, nous l'avons fait.
Voici un communiqué du Commandant Margaritis au format mp3, à lire avec votre lecteur préféré.
Attention: anglicistes puristes, passez votre chemin car vous risquez de vous retrouver en arrêt maladie pour très longtemps. Le Webmaster décline toute responsabilité...
Bien, alors Cliquez ici ,et let the show begin !
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16 et 17 janvier 2010: Valparaiso et Santiago.
Ah, voici le moment tant redouté: le débarquement définitif. Dernier coup d'oeil dans la cabine, la salle de bain, le balcon, pour voir si on n'aurait pas oublié quelque chose. Non, on n'a rien oublié. En fait, c'était un prétexte pour jeter un dernier regard nostalgique sur ce qui fut notre maison durant 14 jours et 14 nuits.
Une maison qui a parcouru 3846 nautiques, soit 7115 km, sur les Océans Atlantique et Pacifique, le Détroit de Magellan, le Canal de Beagle, le Cap Horn !
Embarquement dans un bus qui nous conduit vers le gigantesque hangar de la douane portuaire.
La douane chilienne ne rigole pas avec les importations de nourriture: c'est totalement interdit, et passible de fortes amendes. Les contrôles sont effectués à l'aide de chiens qui reniflent tous les bagages (à 100%). Si le comportement du chien laisse supposer la présence de nourriture, le bagage suspect est fouillé.
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Ci-contre, le sympathique logo du port de Valparaiso: la Croix du Sud !
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Rapide aperçu de la ville de Valparaiso.
Véhicule de pompiers, portant des inscriptions et un aigle allemands.
On savait que la communauté allemande du Chili est très importante, mais à ce point là...
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17 janvier 2010, file d'attente devant une gendarmerie. C'est le jour du 2ème tour de l'élection présidentielle, et le vote est obligatoire. Mais ces gens ne viennent pas voter; ils viennent demander des dispenses de voter pour leurs proches, afin de leur éviter une amende. Il faut une raison valable: hospitalisation, absence du territoire etc...
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Transfert de Valparaiso vers Santiago, avec une halte déjeuner dans une exploitation viticole, Estancia el Cuadro.
Et un bon verre de Rouge chilien !
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Quelques aperçus de la ville de Santiago.
Les taxis de Valparaiso noirs et jaunes sont assez bon marché.
Ce sont tous des Nissan.
Certains se permettent une petite touche de tuning...
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Avec le bol qui nous caractérise, l'hôtel où nous devons passer notre dernière nuit avant le retour en Europe, n'est pas un lieu ordinaire. C'est en effet le lieu retenu par Sebastian Pinera, candidat à la Présidence du Chili, pour faire un discours devant ses troupes, le soir du deuxième tour de l'élection (si, si !).
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Du coup, pas moyen d'approcher en taxi, même en montrant notre réservation à la police. Nous devons nous garer derrière une galerie marchande qui jouxte l'hôtel, et terminer le chemin à pied, avec 2 grosses valises, 1 sac photo, 1 sac à dos, une valise de cabine !
Et en même temps que la clé de la chambre, on nous remet un badge à arborer dans l'hôtel, pour ne pas être arrêté par la sécurité à chaque tournant.
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16 janvier 2010: En mer.
Les jours en mer doivent bien être meublés par des activités.
Aujourd'hui, le journal d'information Celebrity Today propose une activité qui nous fait sauter de joie: Play Like A Secret Agent !
Des leçons de Black Jack sont ainsi proposées, afin de nous permettre de jouer comme James Bond !
Et pour bien nous inciter à jouer, il est indiqué que le cumul des gains des joueurs, depuis le début de la croisière, est de 81861 dollars ! Tiens, ils n'indiquent pas le cumul des gains du casino...
Avec les gains que vous avez accumulés, vous pourrez faire un don: Food for the Poor's, Haitian Relief Fund !
Il est vrai qu'Haïti n'avait pas vraiment besoin d'un tremblement de terre dévastateur...
Le sujet de la conférence de Milos Radakovich est prometteur: The Moon: Origin, exploration and future of our nearest celestial neighbor...and what if we had no moon ? (La Lune, origine, exploration et futur de notre plus proche voisin céleste...et que se passerait-il si nous n'avions pas de Lune ?)
Que se passerait-il à bord si nous n'avions pas Milos Radakovich ?
Si vous voulez des autographes, il est encore temps: faites votre demande par e-mail, et nous transmettrons à notre ami Milos.
Mais non, je déconne !
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15h30. Nous venons de passer une heure au Casino, devant des bandits manchots. Il y a eu des moments délicats, mais nous nous en sommes encore bien sortis: 10 dollars misés, 50 dollars gagnés. Bénéfice net de 40 dollars, sans CSG, sans CRDS, et sans impôt. C'est la pêche, j'adore ce bateau !
Et d'ailleurs, comment ne pas aimer un produit Made in France, bien de chez nous ?
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En effet, le Celebrity est un navire de la classe Millennium, c'est à dire un navire jumeau. Les Summit et Constellation complètent la classe. Tous les quatre ont été construits aux Chantiers de l'Atlantique, à Saint Nazaire, entre 2000 et 2002.
Malheureusement, Royal Caribbean Cruise Line (RCCL), propriétaire de Celebrity, n'a pas été satisfait par la prestation des Français, et refuse désormais de passer la moindre commande à Saint Nazaire.
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Bon, tant qu'on est sur le pont 1, continuons la visite.
Nous sommes au niveau le plus bas du navire, juste au dessus de la ligne de flottaison. Ici, pas de cabines de passagers, pas de bar ou de salon. Le contenu est purement technique.
C'est notamment le niveau de l'infirmerie. Si vous voulez consulter le médecin de bord, vous devez d'abord signer un document acceptant les conditions de la consultation.
Eh oui, la compagnie est américaine, ce n'est pas gratuit !
Si les médicaments contre le mal de mer (seasick) sont gratuits, il n'en va pas de même pour le reste. Vous devez ainsi payer 50 cents pour de l'Ibuprofène, de l'aspirine (ah les enfoirés !), du Tylenol, de l'anti-acide, des pastilles pour le mal de gorge, des préservatifs (!) et des pansements.
Ne vous faites pas d'illusions, c'est pareil chez Costa !
Si vous n'avez pas de quoi payer, vous pouvez toujours vous jeter par dessus bord. Mais attention, vos héritiers devront payer une amende pour pollution maritime !
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19h30. Voilà, ce sera tout depuis le Celebrity Infinity.
Demain matin, nous serons à Valparaiso, fin de la croisière. Ce ne sera pas facile de mettre fin à ces 14 jours merveilleux que nous venons de vivre. Et de vous faire vivre...
Nous passerons encore une nuit à l'hôtel, à Santiago, avec visite de la capitale chilienne.
Puis, retour vers Paris.
Adieu Amérique du Sud !
Adieu Milos Radakovich (là, c'est franchement dur) !
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15 janvier 2010: Puerto Montt.
00h15. A force de remonter vers le nord, les jours commencent à être moins longs, et les nuits moins claires. On peut à nouveau observer le ciel austral.
Ainsi, dans la constellation de la Dorade, nous avons pu observer, à l'oeil nu, le Grand Nuage de Magellan (GNM). On dirait un morceau de voie lactée qui se serait égaré.
Entre l'Hydre mâle et le Toucan, le Petit Nuage de Magellan (PNM) était aussi bien visible.
GNM et PNM sont les galaxies les plus proches de la nôtre, à 150000 années-lumière seulement.
Au passage, merci au logiciel gratuit Stellarium. Même Milos Radakovich le recommande (c'est dire !).
06h45. Drôles de vacances: obligés de se lever à l'aube car nous arrivons à Puerto Montt, et une longue journée de visite nous attend. Vivement la reprise du travail, qu'on puisse décompresser !
En plus, il faut encore utiliser des chaloupes pour débarquer, ce qui génère un temps d'attente non négligeable.
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09h00. Bon, trêve de mauvaise humeur, les paysages sont à couper le souffle. Ca valait vraiment la peine de se lever tôt et de faire la queue pour débarquer !
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En effet, nous nous rendons à la station de ski du Volcano Osorno. Comme nous sommes en janvier, donc en été austral, la station est bien sûr fermée aux skieurs.
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De là, on a accès à un extraordinaire panorama sur la Cordillère des Andes...
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Pas de skieurs donc, mais des... motards ! Pas du Dakar, mais de l'Expediçao 2010.
Un périple de folie, sur 15500 km, du désert de l'Acatama à Ushuaia.
A en juger par l'état des machines (XT660R), on comprend qu'il n'y a pas que des routes revêtues sur le parcours !
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C'est décidé, je reste au Chili, pour y suivre une formation de remise à niveau, sur le protocole Maxibus. Donc, à dans 2 ans !
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14 janvier 2010: Fjords chiliens.
09h00. Nouveau jour de mer, avec nouvelle incursion dans les Fjords chiliens, prévue pour cet après-midi.
L'Océan Pacifique s'est... pacifié. Son nom est trompeur, il ne faut pas s'y fier ! (eh oui, je ne me repose jamais...). La preuve: le bruit de verre brisé que nous venons d'entendre dans la coursive, devant notre cabine.
12h00. Comme chaque jour, le Commandant Margaritis fournit aux passagers des informations sur la navigation. Il faut absolument immortaliser son accent épouvantable, sur une cassette vidéo. Promis, une fois qu'on sera revenu à la maison, j'en ferai un fichier MP3. Je n'ai pas les outils nécessaires pour le faire maintenant.
La série télévisée Palace, dans les années 90, avait une rubrique intitulée: Le professeur Rolin a toujours quelque chose a dire. Eh bien, sur l'Infinity, nous avons Milos Radakovich, qui donne tous les jours des conférences sur des sujets très variés: l'astronomie, les requins etc...
Et le sujet du jour est: Are we alone in the Universe ? The historical and modern search for extraterrestrial life. (Sommes-nous seuls dans l'univers ? La recherche de la vie extra-terrestre, ancienne et moderne).
Les croisières, on les aime aussi pour ça !
12h30. Nous avons enfin pu récupérer nos passeports. En effet, les passeports de tous les passagers avaient été prélevés à Buenos Aires, par le personnel de bord, afin de pouvoir être présentés aux services d'immigration de l'Uruguay et du Chili. Nous avons maintenant des tampons argentin, uruguayen et chilien sur nos passeports. Chouette !
15h30. Nous quittons le Pacifique, pour nous engager dans les Fjords chiliens, dans le Canal Ninualac, puis dans le Golfe de Corcovado. La mer devient très calme, et le navire très stable.
Le plafond, très bas depuis ce matin, s'élève et la visibilité augmente. Finalement, le soleil se joint à nous, alors qu'il n'avait pas été invité: quel toupet !
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Pour ne rien rater de ce parcours chaotique, n'hésitez pas à télécharger les relevés GPS pour Google Earth !
22h30. Sortie du restaurant. C'était la dernière soirée avec tenue formal exigée. Le personnel de restauration nous a fait son petit spectacle d'adieux. On en aurait pleuré (mais non, je rigole !).
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13 janvier 2010: Détroit de Magellan et Fjords chiliens.
Nous sommes sortis du Détroit de Magellan ce matin, vers 6h30.
Puis, durant 3 heures, nous avons navigué sur l'Océan Pacifique, vers le nord. La mer n'était pas très bonne, et le navire avait un roulis plus important que d'habitude: 2.5°, d'après le niveau à bulle de l'iPhone, contre 0.5° en général. Pas facile de marcher droit !
Vent du nord à 40 noeuds (70 km/h), pluie, plafond très bas et visibilité réduite. Les ponts extérieurs sont déserts, et s'y aventurer pourrait être dangereux.
A 9h30, nous entrons dans les Fjords chiliens, par les canaux Nelson, Castro, Esteban, Pitt, Andres, Concepcion et Trinidad.
Par endroits, le passage fait moins de 500 mètres de large, et nous y évoluons à 35 km/h. La profondeur est de 200 mètres. Certaines îles sont frôlées. A l'instant où ces lignes sont écrites, nous venons de frôler 2 îles, à tribord et à bâbord: elles se trouvaient à une centaine de mètres de part et d'autre du navire. Si un moteur cale, comme il y a quelques jours, et que l'on part en virage incontrôlé, ça finira mal...
Je vous laisse quelques minutes, le temps de mettre mon gilet de sauvetage. Adieu, monde cruel !
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Pour ne rien rater de ce parcours chaotique, n'hésitez pas à télécharger les relevés GPS pour Google Earth !
On a gardé la mauvaise nouvelle pour la fin: que le temps soit pourri, avec du vent, de la pluie et une visibilité réduite, passe encore.
Mais, comme nous ne sommes pas dans les eaux internationales, le casino reste désespérément fermé !
17h45. Retour dans l'Océan Pacifique.
La mer est agitée, avec des creux de 5 mètres. Le commandant de bord fait une annonce pour expliquer quelles sont les conditions météo, et pourquoi le navire a ralenti. Il demande aux passagers de ne pas sortir sur les ponts extérieurs. Le vent souffle en effet à 45 noeuds (80 km/h).
Le niveau à bulle de l'iPhone mesure un roulis atteignant près de 7 degrés (+/- 3.5 degrés). Le tangage est faible, de l'ordre de 0.5 degrés.
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18h50. Nous venons de prendre une douche, en vue du dîner. Cela a été un peu sportif. Je me suis cogné le pied: remboursez !
J'ajoute que, même pour les hommes, il vaut mieux s'asseoir aux toilettes...
19h00. Le roulis atteint 7.7 degrés.
19h12. 8.5 degrés de roulis.
Histoire de voir si le commandant de bord est doué, je laisse le jeu Labyrinth Lite tourner sur l'iPhone, posé sur le bureau de la cabine.
Verdict: il est vraiment très mauvais, la bille tombe très rapidement dans un des trous !
Marin d'eau douce...
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21h30.
Sortie du restaurant. C'est curieux, il y avait moins de monde que d'habitude...
Les serveurs ont beau avoir le pied marin, il y a eu de la vaisselle cassée: maladroits !
23h30.
Encore une soirée faste au Casino: 10 dollars investis, 26.50 dollars gagnés. Bénéfice net, 16.50 dollars, soit +165 % !
Nous nous sommes arrêtés quand la machine à sous a aligné trois chiffres 7, nous faisant gagner 25 dollars d'un seul coup...
Finalement, c'est comme au flipper, il suffit de secouer un peu la machine pour gagner: vive la houle !
Et maintenant, au dodo, avec le roulis pour nous bercer.
Heureusement que les draps ne sont pas en satin, car on finirait par terre en quelques minutes !
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12 janvier 2010: Punta Arenas, Détroit de Magellan.
Punta Arenas est, avec Ushuaia, une des portes d'entrée du continent antarctique.
D'ici, vous pouvez embarquer pour une croisière de plusieurs jours vers le continent blanc.
Punta Arenas a été créée par le gouvernement Chilien afin d'affirmer sa souveraineté sur la région. Située sur le Détroit de Magellan, elle en contrôle le trafic.
La ville a connu des heures prospères à partir du milieu des années 1800, lors de la découverte d'or en Californie. En effet, l'or était acheminé de la Californie à la côte Est des Etats-Unis, par bateau, via le Détroit de Magellan. Punta Arenas était une escale importante et incontournable.
L'ouverture du Canal de Panama, en 1914, a mis fin à cette période de prospérité.
L'élevage de moutons et l'industrie de la laine constituent, avec le tourisme, la principale source de revenus.
Pas d'excursion aujourd'hui, juste une petite balade à pied, en ville.
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Le port ne pouvant pas accueillir notre navire, les passagers sont débarqués par chaloupe de sauvetage.
Au Chili, quand il y a des travaux sur un trottoir, on invite les piétons à passer ailleurs.
Mais, nous direz vous, en Europe aussi.
Certes, mais la façon de le dire est quand même différente:
Un monsieur le pieton préfère un sentier du front.
Un tel esprit poétique, c'est sûrement du Pablo Neruda !
Après le Rio Pipo, la phrase pipeau...
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23h00. Petite promenade à travers le navire.
Ah oui, nous l'avons aperçu, en train d'écouter un concert d'instruments à cordes.
Qui ? Mais LUI bien sûr, l'autre VIP du navire, Francis Ford Coppola !
Le réalisateur des Parrain 1 et 2 est donc parmi nous.
Espérons seulement qu'il ne souhaite pas améliorer son Chef d'oeuvre, Apocalypse now !
Et remercions le ciel qu'il n'ait pas tourné Titanic !
Flûte alors, c'est qu'il va finir par nous faire flipper, ce c... !
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11 janvier 2010: Ushuaia et le Canal de Beagle.
Ushuaia est la ville la plus méridionale du monde: 54°48' de latitude sud. Cela lui vaut le surnom de Fin del Mundo (Bout du Monde). Nous sommes en plein été austral, le soleil se lève à 5 heures et se couche à 22 heures, soit 7 heures de nuit et 17 heures de jour. Le mot nuit est en italiques, car à 23h30, il fait encore clair...
A plus de 3000 km de la capitale, Buenos Aires, la ville est très isolée. La Ruta 3 (route 3) est ici aussi légendaire que la Route 66 aux Etats-Unis: c'est LA route d'Ushuaia.
Ushuaia compte 70000 habitants. Le nom de la ville n'est pas d'origine espagnole, c'est le nom que les Indiens locaux donnaient au site, avant l'arrivée des Européens.
Ushuaia est un port de départ idéal pour l'Antarctique.
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Regards sur la ville...
Une des attractions de la ville est El Tren Del Fin Del Mundo (Le train du bout du monde).
Un peu d'Histoire...
La région est un lieu de passage stratégique, de l'Atlantique au Pacifique. A la fin du XIXème siècle, le gouvernement argentin décide d'y établir une ville, afin de pouvoir y affirmer sa souveraineté. La méthode utilisée s'inspire des exemples de la France (en Nouvelle Calédonie, en Algérie et en Guyane) et de l'Angleterre (en Australie): l'établissement d'un bagne.
A partir de 1910, un chemin de fer spécifique (60 cm d'écartement) est utilisé pour transporter des matériaux de construction, de chauffage et de production d'électricité: du bois.
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Le Canal de Beagle
Le Canal de Beagle (Beagle Channel) est un bras de mer qui relie les Océans Atlantique et Pacifique.
La ville d'Ushuaia permet d'en contrôler le trafic, du côté argentin. Mais l'ouest du canal est en territoire chilien.
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La navigation dans le Canal de Beagle est très dangereuse, et requiert les services d'un pilote. Durant le parcours, il est nécessaire de ralentir, afin de débarquer le pilote argentin, et d'embarquer le pilote chilien.
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Le navire passe successivement devant les glaciers Holande, Italia, Francia, Alemania et Romanche.
Le paysage défile à 40 km/h. C'est majestueux. Dommage que le plafond soit aussi bas.
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10 janvier 2010: le Cap Horn.
07h30: petit déjeuner à l'Ocean View Café and Grill (le self, quoi !).
Nous commençons à en avoir plein le dos des effluves de hareng fumé, venant des tables voisines.
Ca va finir par nous faire vomir plus sûrement que le roulis du bateau !
08h45: on passe entre la Terre de Feu (Tierra Del Fuego) et l'île des Etats (Isla de los Estados).
La mer est très calme. On distingue très bien la présence de divers courants.
Il fait plutôt froid (6°C !), et il y a beaucoup de vent. Il faut bien se couvrir pour se promener sur le pont 11: pull polaire et blouson, avec capuche.
Flûte, on a oublié les gants dans la cabine !
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Le plafond est bas. L'île des Etats ressemble à l'île du Crâne, du film King Kong !
Quant à la Terre de Feu, elle n'est pas plus engageante...
16h00: le Cap Horn est en vue !
Et un miracle se produit: non seulement la brume a disparu, mais le soleil vient nous dire bonjour, le tout sur une mer d'huile.
Aux dires de l'équipage, nous avons beaucoup de chance.
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Sur les ponts extérieurs, c'est de la folie: les gens se bousculent pour prendre des photos. Ambiance de fin du monde...
Quand on voit en plus que ces Branquignols prennent des clichés au téléphone portable, on a envie de se jeter par dessus bord pour ne plus voir cela !
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Pour bien marquer le coup, le commandant Margaritis (un Grec qui parle Anglais avec un accent de piano désaccordé) fait hurler la sirène du bateau à plusieurs reprises. Tout le monde en devient instantanément sourd durant 2 minutes, mais chacun garde un sourire béat, d'enfant qui vient de rencontrer le Père Noël devant le sapin !
Il n'est pas possible de trouver des mots pour exprimer ce que l'on ressent. Cela fait des mois que l'on attend cet instant, que l'on s'y prépare. En fait, on n'est pas prêt, on se prend une gifle colossale en pleine figure, et on n'a rien vu venir...
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Notre bon vieux GPS TomTom est formel: nous sommes à 56°00'09" de latitude sud.
Plus au sud, c'est l'Antarctique, et rien d'autre !
A moins de 1000 km, se trouve la base antarctique argentine Marambio.
Nous sommes à 13300 km de Paris, à vol d'oiseau...
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9 janvier 2010: Houston, on a un problème !
00h30 du matin. Alors que l'Infinity file bon train (21 noeuds) vers le Cap Horn, au 182, de grosses vibrations secouent tout le navire durant quelques minutes. Il prend de l'angle sur tribord, tout en ralentissant très fortement (11 noeuds). On amorce un virage serré sur la gauche, au 150, droit sur les îles Malouines !
Vers 01h00, retour au cap 182, la vitesse reprend progressivement: 17 noeuds.
A vue de nez, on dirait que le moteur gauche a calé, avant d'être redémarré...
Maintenant, au dodo, et il s'agit de trouver le sommeil !
Midi: toujours là ! Pas de nouvel incident.
Par contre, la température a bien baissé: il faut sortir les pulls...
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Mais là aussi, il y a un avertissement à l'Américaine: WARNING. Drinking alcoholic beverages such as beer, wine, wine coolers, and distilled spirits or smoking cigarettes during pregnancy can cause birth defects.
Les femmes enceintes doivent donc éviter les alcools et la cigarette, sous peine de malformations du foetus. Sans blague ?
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Et si vous persistez, malgré la mise en garde, faites attention à ne pas passer par dessus bord !
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Dîner au Trellis à 20h45. Un de nos compagnons de table nous confirme qu'il y a bel et bien un autre couple célèbre (autre que nous !) à bord du navire: M. et Mme Francis Ford Coppola, qu'il a déjà croisés à 2 reprises.
Nous avons donc pris rendez-vous avec le coiffeur du bord, afin de nous faire remarquer (en bien !) par le cinéaste !
23h30, promenade sur le pont 11, afin d'observer le ciel austral.
C'est raté: sous sommes à 52 degrés de latitude sud, et il ne fait toujours pas assez nuit !
D'un autre côté, avec le vent, on risque de mourir d'une bronchite ou bien de passer par dessus bord. L'hypothèse de subir les 2 à la fois semblant quand même assez peu probable...
Si on extrapole notre cap et notre vitesse actuels, nous devrions passer entre la Terre de Feu (Tierra Del Fuego) et l'île des Etats (Isla de los Estados) vers 7h30, demain matin. C'est sur l'île des Etats que se trouve le phare du bout du monde, de Jules Verne. La distance entre les deux îles étant de 30 km, on peut espérer les voir toutes les deux.
Emotion garantie...
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8 janvier 2010: Puerto Madryn et la péninsule Valdez
Journée dans la steppe de Patagonie: accostage à Puerty Madryn, et visite de la péninsule Valdez.
Cette dernière est reliée au continent par un isthme de 7 km de large, et s'avance sur près de 70 km dans l'Océan atlantique. C'est un sanctuaire animalier, déclaré patrimoine mondial de l'Unesco.
Plusieurs animaux viennent s'y reproduire tous les ans: éléphants et lions de mer, pingouins de Magellan, baleines franches. En janvier, ces dernières sont déja reparties.
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Troupeau de guanacos sauvages.
Les guanacos sont une sorte de lama, dotée d'une très forte résistance à la sécheresse. Et avec 30 mm de précipitations par an, ça peut aider...
C'est une espèce protégée. Dommage, car ils ont très mauvais caractère: Quand guanaco pas content, lui toujours faire ainsi !
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Les lions de mer doivent leur nom à l'espèce de crinière que portent les mâles.
Ils sont 3 fois plus gros que les femelles.
Ces dernières ayant une durée de gestation de 11 mois, c'est donc déjà enceintes depuis la saison précédente qu'elles arrivent sur la péninsule.
Quelques jours après avoir mis bas, elles sont à nouveau prêtes à être fécondées. Sur ces clichés, le mâle est entouré de femelles qu'il a ou va féconder, mais il n'est pas à priori le père des nouveau-nés.
La pingouinière de San Lorenzo est une des zones de reproduction des pingouins de Magellan. Parmi les dunes de sable, dans des trous ou sous la végétation, on trouve des nids avec des nouveaux-nés qui crient famine.
Lorsqu'ils sont jeunes, les pingouins ne sécrètent pas la substance qui permet d'imperméabiliser leurs plumes. Ils ne peuvent donc pas aller pêcher, et sont totalement tributaires de leurs parents.
San Lorenzo est une double surprise, avec une épouvantable odeur de fientes d'oiseaux, que l'on ne décèle habituellement pas à la télévision ! Et voir des pingouins en liberté, sur une plage où il fait 27°C à l'ombre, ça ne colle pas non plus avec l'image de pingouins sur la banquise...
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Mimétisme: alors que j'étais agenouillé pour photographier des spécimens situés 20 mètres devant moi, je découvre la présence d'un individu, à 3 mètres sur ma droite. Par une rotation du tronc, je le vise, et j'incline la tête à 90 degrés pour le cadrer à la verticale.
Et que fait cette espèce de pingouin (si je puis dire...), il m'imite, et incline la tête à son tour. Quel déconneur !
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Pingouins dans ton jardin, l'hiver n'est pas loin: tu parles !
Ces andouilles se baladent sur une plage où il fait 27°C !
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Avant le début de la visite, notre guide nous a mis en garde: les pingouins sont prêts à tout pour entrer clandestinement en Argentine. Celui-ci cherche à monter dans un camion.
Heureusement, Firestone est là, et c'est le pingouin qui finit à plat !
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7 janvier 2010: que d'eau, que d'eau !
Encore une journée en mer, à se traîner à une allure de sénateur: 26 km/h, alors que le navire peut aller à 44 km/h.
Bon, on s'est mis en tête de prouver à tous les ploucs du navire (c'est-à-dire tout le monde sauf nous, bien sûr !) que les Français n'ont pas que du jus de navet dans les veines (il y a aussi du St Emilion...). Un tournoi de bowling sur Nintendo WII était organisé, et nous nous sommes inscrits. François a vaincu ses 3 adversaires avec 175 points. Mais Sophie a atomisé les siens avec 203 points ! (oui, je sais... moi aussi !).
Et croyez-nous, réussir une telle performance sur un navire en mouvement, et sans se casser la figure, ce n'est pas simple !
Cocorico !
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Les jours se suivent et ne se ressemblent pas:
on a perdu 10 dollars au casino,
et ce en un temps record: bouh !
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Mais bon, ça ne nous empêche pas de déjeuner au soleil.
L'appétit vient en perdant ?
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On avait des doutes. Maintenant on a des certitudes.
La compagnie Celebrity Cruises est bien américaine !
Admirez la belle périphrase politiquement correcte: Restroom for the Physically Challenged,
soit, en Français:
Toilettes pour les personnes défiées physiquement.
Un logo avec une chaise roulante ne suffisait pas ?
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6 janvier 2010: Y'a comme un bug !
Pour la visite de Punta del Este, comme aucun quai ne peut accueillir un navire de la taille du Celebrity, un débarquement en chaloupe était prévu.
Mais ce débarquement n'aura pas lieu: le vent s'est levé, et met en cause la sécurité (rafales de 90 km/h). Nous sommes donc informés de l'annulation de l'escale.
Flûte alors ! Et moi qui voulais voir le sanctuaire de l'ancien maire de Nice, Jacques Médecin (!) et visiter le musée de la météorologie (si, si !)...
On met directement le cap sur Puerto Madryn. 2 jours de mer en perspective...
Ah, ça commence fort, ces vacances !
Petite promenade sur les ponts extérieurs: ah ben c'est vrai, y'a un peu de vent !
En mer, si on ne sait pas quoi faire, on mange !
Le restaurant Le Trellis est là pour ça...
Nous faisons cap vers un port argentin, mais pour ne pas changer le programme de la journée, nous restons à l'heure de l'Uruguay, et ne repasserons à l'heure argentine que durant la nuit prochaine.
Ce coup là, certains pètent les plombs pour de bon...
A l'heure du déjeuner, on a la salle pour nous tous seuls !
De l'intérêt d'être un pro des DST...
Histoire de tuer le temps, nous sommes passés faire un tour à Fortunes, le casino du navire. 15 dollars investis dans les jackpots et pokers électroniques, avec des mises de 25 cents. On est ressorti avec... 37 dollars et 25 cents !
Il y a notamment eu des gains de respectivement 40 et 12 dollars au poker électronique.
Près d'une heure trente d'amusement, et un bénéfice net de... +148% !
Allez, encore 10 jours comme ça, et la croisière nous sera remboursée !
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5 janvier 2010: Montevideo
Et allez donc, encore de la grosse chaleur qui tâche: dans les 28°C, avec un soleil toujours aussi haut dans le ciel !
En plus, l'Uruguay étant à GMT-2, il a fallu avancer nos montres de 1 heure, et donc se lever plus tôt. Marre de ces vacances épuisantes !
Une petite explication sur le nom de la ville. Lors de l'exploration du Rio de La Plata, les divers éléments rencontrés (montagnes, rivières, etc...) furent numérotés, et non nommés. Ainsi, Montevideo signifie Monte VI. D. E. O. (Colline numéro 6, en navigant De l'Est vers l'Ouest). Etonnant, non ?
Quelques vues de la ville...
On termine avec une petite note d'humour.
Pour monter à bord du paquebot, on peut utiliser un Monte-Con. Nous, on préfère la passerelle. Si vous nous invitez à dîner, un mercredi, on vous en dira davantage !
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Certains commerces n'inspirent pas confiance. Ici, le propriétaire est toqué et timbré: pas question que je lui remette ma carte Visa !
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Tiens, une revue de presse en Français nous est remise dans notre cabine. Nous n'avions pas droit à autant d'égards avec la compagnie Princess. Décidément, Celebrity est un cran au dessus, côté prestations.
On y apprend que la France se les gèle sévère, pendant que nous transpirons et suffoquons: à chacun son calvaire !
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4 janvier 2010: Buenos Aires
La journée est plutôt mal partie: il pleut des cordes, et l'horizon est bouché. Par chance, vers 9h30, la pluie cesse et le ciel commence à se dégager. La température monte, monte, monte: pu...., qu'est-ce qu'il fait chaud !
Vers midi, notre ombre au sol est vraiment très petite. Le soleil est à près de 80 degrés au dessus de l'horizon. Et il est au nord, et non au sud: on a beau le savoir avant, ça fait quand même bizarre.
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Une scène de rue, prise sur le vif.
On note l'existence d'un parc de motocyclettes de petite cylindrée, de 125 à 250 cm3. Ce sont des modèles bon marché (freins à tambours, refroidissement par air) inconnus en Europe, mais présents en Inde, par exemple.
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Quartier de La Boca, le Montmartre argentin.
Ici, c'est Tango à tous les coins de rue. Ca tombe bien, on n'aime pas trop l'accordéon...
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La place de mai: le 25 mai 1810 est le jour de l'indépendance de l'Argentine. En 2010, on devrait en fêter le bicentenaire, mais la crise économique risque de ternir la fête. Au premier plan, un graffiti rappelant la période de la dictature militaire, de 1976 à 1983.
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La place de mai est l'adresse du palais présidentiel. C'est là que se tiennent généralement les manifestations.
Les vétérans de la guerre des Malouines (contre le Royaume Uni, en 1982) demandent à être mieux reconnus par l'Etat.
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Le Palais présidentiel est de couleur rose, et se nomme donc Casa Rosada (maison rose). Cette couleur a été choisie car elle symbolise l'union nationale: résultat du mélange des couleurs des partis opposés à l'époque, le rouge pour les Fédéraux, et le blanc pour les Unitaires.
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Impossible d'échapper à l'image d'Eva Duarte-Peron, véritable icône en Argentine.
Ce qui frappe, c'est la relative simplicité de son caveau, dans le cimetière de La Recoleta.
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17h30: exercice d'évacuation du navire. Pas moyen d'y échapper, les règlements internationaux l'imposent. Il faut à nouveau se farcir les explications sur la conduite à tenir, la façon de mettre son gilet de sauvetage. A cela s'ajoute un baratin sur la pollution de la mer, et l'interdiction de jeter quoi que ce soit par dessus bord (mais ils n'ont pas dit qui que ce soit, lol).
Le tout debout et sur un pont extérieur, alors qu'il fait encore très chaud.
Les croisières, on ne les aime vraiment pas pour ça !
19h00: passage au centre informatique du navire. Achat d'un forfait d'accès à Internet (90 minutes, ça devrait suffire), et configuration du PC et de l'iPhone. C'est un peu laborieux, mais ça marche.
23h00, balade sur le pont 10. Ciel parfaitement dégagé, on voit très bien les étoiles. Aïe, la Petite Ourse et l'étoile polaire ne sont plus visibles: on perd le nord ! En revanche, Orion est bien visible (au nord !). Vers le sud, la Croix du Sud, superbe, accompagnée de la Carène, la Poupe, le Triangle austral.
Le ciel des grands Explorateurs des 15ème et 16ème siècles, sous nos yeux.
Le ciel de Saint Exupéry et Mermoz, lors des étapes de l'Aéropostale à Buenos Aires...
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3 janvier 2010: arrivée à Buenos Aires
A la sortie de l'avion, la première impression est... chaude. Autant on se gelait à Roissy, autant on étouffe à Buenos Aires. Il faut vite adopter une tenue adéquate, d'autant plus que l'aérogare n'est pas (ou très peu) climatisée.
Formalités d'immigration pas trop contraignantes. On est loin de la paranoïa des Américains du nord. Mais on est quand même tenu de préciser notre lieu de séjour en Argentine: ben, un bateau, ça va comme réponse ?
Récupération des bagages: ça alors, on a tout récupéré, et en bon état !
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Un A340-300 de la compagnie Aerolineas Argentinas: pas de doute, on n'a pas atterri en Australie !
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Transfert en autobus vers la zone portuaire.
A première vue, il y a beaucoup de verdure dans le coin, et de la verdure plutôt tropicale, avec beaucoup d'arbres. Nous sommes pourtant dans la Pampa, région totalement dénuée d'arbres à l'origine: ils ont tous été plantés.
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Le parc automobile est assez hétéroclite. Beaucoup de voitures françaises, dont certaines sont vraiment très vieilles: des Peugeot 504, Renault 12 et 18. Mais on trouve aussi des véhicules récents, français, allemands et japonais. Quelques Chevrolet américaines.
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Arrivée au port, et formalités d'embarquement. Ca se passe bien, c'est très bien organisé.
On va enfin pouvoir prendre une douche !
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2 et 3 janvier 2010: cap vers Buenos Aires !
Départ de Roissy 2E, le 2 janvier à 23h20 (heure de Paris, soit GMT+1).
L'appareil est un Boeing 777-300ER. Si vous voulez avoir l'air de vous y connaître, dites un triple sept 300 Extended Range.
Température à Paris: +1°C. Grosses doudounes indispensables. Mais pourquoi donc a-t-on placé des bermudas et des tongs dans les valises ?
Décollage, et c'est parti pour 11200 km et près de 14 heures de vol.
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Sur le bloc-note de l'Iphone, quelques points du parcours ont été notés, d'après le plan de vol diffusé sur les écrans vidéo.
--> Poitiers, Bordeaux, Madrid, Tolède, Ouest de Gibraltar, Ile de Fuerteventura, Est de Las Palmas (Canaries), Praia (Cap Vert).
--> L'équateur est franchi après environ 7 heures et 40 minutes de vol.
--> Puis, Récife et Salvador (Brésil).
--> Les villes de Rio de Janeiro et Sao Paulo sont laissées sur la gauche de l'appareil, bien trop loin pour être aperçues.
--> Belo Horizonte
--> Franchissement de l'estuaire du Rio de La Plata, survol de Buenos Aires à très basse altitude, et atterrissage impeccable.
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Arrivée à Buenos Aires, le 3 janvier à 12h50 (GMT+1). On nous annonce qu'il est alors 08h50 (heure locale), soit 4 heures de retard sur Paris, donc GMT-3. Dites voir, Monsieur Apple, mon iPhone tout neuf prétend que Buenos Aires est à GMT-2 ! Même Windows XP sait que Buenos Aires est à GMT-3 !. Encore un exemple flagrant de la supériorité du monde PC sur le monde MAC ? LOL (pique à une personne qui se reconnaîtra !).
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Décembre 2009. Préparation du voyage.
Informations disponibles sur le site Internet de la compagnie Celebrity Cruises.
Le Celebrity Infinity est un navire jumeau du Celebrity Millennium.
Quelques chiffres:
Lancement
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3 mars 2001
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Passagers
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2046
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Tonnage brut
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91000 T
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Longueur
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294 m
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Largeur
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32 m
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Tirant d'eau
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8 m
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Ponts
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12
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Vitesse
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24 noeuds (44 km/h)
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