Cette page vous a permis de suivre en direct notre croisière.
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La chronologie de la page est inversée: les élements les plus récents sont ajoutés avant les plus anciens.
24 janvier 2012. Jour 9, retour vers Nantes, via Paris.
Bienvenue en France, dans ce superbe aéroport de Paris-Roissy, porte d'entrée de notre beau pays.
Des dessins publicitaires montrant un Paris parcouru par des Citroën 2 CV: pas de doute, le touriste qui déparque est arrivé dans un lieu de rêve. Il s'attend à trouver des Amélie Poulain à chaque coin de rue. Plus dur sera le réveil...
Avant cela, et après un vol de nuit de plusieurs heures, pourquoi ne pas aller se rafraîchir aux toilettes ? En commençant par un lavage de dents ou un rasage... à l'eau froide ! Ah ben oui, c'est ça aussi Roissy, eau froide à tous les robinets. Quand on débarque de pas mal d'autres pays, ça fait l'effet d'une... douche froide.
Bien entendu, les cuvettes des toilettes sont dépourvues de lunettes. Vandalisme ? Pas du tout, choix de conception. Car ces cuvettes ne sont manifestement pas prévues pour recevoir de lunette. Ah, sympa, on peut quand même utiliser un bout de papier pour s'asseoir sans risque. Tout de même, le contact est froid. Ca s'est néanmoins amélioré, car c'est presque propre...
Bien, on est propre ? Alors on continue. Il faut ensuite passer d'un terminal à l'autre. Et du 2E au 2D, comptez 30 minutes de marche au pas de charge. Et comme d'habitude, la moitié des tapis roulants ne fonctionne pas. Et avec des chariots à bagages introuvables, ça tourne à la marche commando.
Ah, avant de passer dans une nouvelle salle d'embarquement, le contrôle des bagages. On commence par contrôler la carte d'accès à bord. Normal. Mais 3 fois de suite, à 3 postes espacés de 5 mètres chacun, ça devient énervant. Mais il est vrai que l'on pourrait passer sa carte à son voisin, afin de lui permettre d'aller marquer un essai.
Le contrôle des bagages est réalisé par des employés de la Brinks. Ceux là mêmes qui trouvaient normal de gacher les fêtes de Noël de dizaines de milliers de passagers, parce que eux, ils n'ont pas les moyens de voyager en avion. Quant bien même ils les auraient, avec leur tête de gardiens de prison et leur amabilité à l'avenant, il ne passeraient pas leurs propre contrôles...
Et puis, dans tous les pays du monde, ce genre de situation existe. Mais l'Indien de Dubaï ou de Delhi qui propose de porter vos bagages et qui touche un salaire bien inférieur ne vous fait pas la tête, il vous sourit et se montre très poli. C'est drôle, mais du coup, on ne peut s'empêcher de lui laisser un pourboire.
Serait-ce la perspective de reprendre le travail qui nous rend si sévères ? Sans doute, mais pas seulement. On a juste forcé un peu le trait, on ne l'a pas inventé.
23 janvier 2012. Jour 8, Dubaï.
Une dernière journée de vacances menée tambour battant. Epuisante. On devient trop vieux pour ces conneries...
Ok, Dubaï, ce n'est pas Manhattan, mais on y trouve quand même une sacrée collection de gratte-ciel, tous plus hallucinants les uns que les autres. Et on a du mal à réaliser qu'une bonne partie d'entre eux dépasse allègrement les 300 mètres de haut.
Petite promenade au Gold Souk, dans la vieille ville. Intéressant, mais c'est vraiment très surchargé, et pour tout dire, importable. Au passage, on se fait accoster tous les 30 mètres par des vendeurs de Rolex à la sauvette: comment résister ?
Que serait Dubaï, sans SKI DUBAI, seule piste de ski de la péninsule arabique ?
Ce complexe est situé à l'intérieur du Mall of the Emirates. A travers des baies vitrées, on peut observer les skieurs, mais pas leur jeter des cacahuètes. Des dattes à la limite...
Notre arrivée au port de Dubaï nous plonge dans le scepticisme. En effet, à peine avons nous mis le pied sur le quai, que nous observons le Costa Favolosa en train de manoeuvrer pour stationner derrière nous.
Hum, pourvu qu'il ne nous coule pas dans le port...
Ca fait une semaine que l'on attend cela: on va enfin tutoyer la tour Burj Khalifa, plus haut immeuble du monde (828 mètres, 209 étages), et vedette d'une scène du film Mission impossible, le protocole fantôme.
Ou alors, sur des portraits géants de Cheikh Zayed, Emir d'Abu Dhabi, fondateur des Emirats Arabes Unis.
Our father Zayed...
Les Emirats s'inspirent énormément des Etats-Unis d'Amérique. Il en est ainsi des centres commerciaux géants (ou malls), regroupant des centaines de magasins. Le Marina Mall est construit sur une île artificielle.
Nous terminons notre visite de la ville par la grande mosquée d'Abu Dhabi, nommée mosquée Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Capable d'accueillir 40000 fidèles, c'est la 6ème plus grande du monde.
Elle est visitable par les touristes, y compris les non musulmans. Et en plus, c'est gratuit.
Bien sûr, il y a quelques règles à observer, aux niveaux vestimentaire et comportemental. Les femmes ne doivent laisser paraître que les mains et le visage.
Les gestes d'affection, comme se tenir la main ou s’embrasser, sont interdits.
Pour pénétrer dans la mosquée, il est nécessaire de retirer ses chaussures. A cet effet, des sacs en plastique sont prêtés, afin de pouvoir faire la visite avec ses chaussures tenues à la main.
20 janvier 2012. Jour 5, navigation entre Mascate et Abu Dhabi.
Enfin un jour de navigation. Pas d'escale, pas de visite à terre. Le moment de profiter pleinement du navire. On va en profiter pour vous faire faire un petit tour à bord.
Nous commencerons cette journée de mer par une... grasse matinée. Après tout, on peut prendre le petit déjeuner jusqu'à 11 heures, alors...
Bien, c'est parti. Aperçu général de la bête, et direction la passerelle d'accès, empruntée par 2499 andouilles. Avec les 2 Poitevins de service, ça fait 2501 passagers. Le compte est bon.
Obligatoire dans les 24 heures suivant l'embarquement, l'exercice d'abandon du navire est un passage obligé, même pour pour les vieux loups de mer comme nous. La sécurité passe dans toutes les cabines pour vérifier que personne ne sèche le cours. Quelle plaie !
Bon, puisque les naufrages sont à la mode, 100 ans après celui du Titanic, on va commémorer cela dignement. Direction la proue. Ecartons les bras en croix et fermons les yeux. Vous connaissez tous la suite...
L'atrium s'étend des niveaux 4 à 11. C'est aussi haut que sur les navires Costa, l'exubérence italienne en moins.
En effet, chez Costa, cela ressemble à un arbre de Noël.
Même quand la coque heurte des récifs, ça fait de belles étincelles. Ah, ces Italiens !
La table de billard gyroscopique: vous n'en aviez même pas rêvé, ils l'ont faite ! Bon, il est vrai que sans cela, ce serait injouable. Les mouvements de la table sont vraiment très rapides et très précis. Même quand on ne ressent pas de mouvement du sol, la table effectue des compensations nettement visibles.
Le passage du Détroit d'Ormuz est un moment particulier. Par ce passage de moins de 60 km de large, contrôlé par l'Iran et Oman, transitent les pétroliers qui se rendent en Irak, au Koweit, à Barhein, au Qatar, aux Emirats Arabes Unis en Arabie Saoudite et... en Iran.
Autant dire que c'est chaud, d'autant que la 6ème flotte américaine rôde dans les parages.
Nous en sommes à notre 4ème croisière, avec 4 compagnies différentes.
Cela nous permet de vous livrer un classement.
En effet, toutes les compagnies ne se valent pas, loin de là.
Celebrity réalise quasiment un sans faute. C'est du haut de gamme, tout en restant accessible.
Costa est aussi très bien, mais il faut aimer le baroque à l'italienne. La décoration est vraiment surchargée.
Royal Caribbean est plutôt pas mal, mais vraiment très en retrait par rapport aux deux premiers.
Princess touche presque le fond: décoration nulle, cuisine nulle, service passable. On a vraiment souffert.
Costa se distingue aussi sur un point qui peut avoir son importance: c'est une compagnie italienne, transportant généralement beaucoup d'Italiens et de Français. Du coup, la langue française est utilisée à bord. Sur les autres compagnies, toutes américaines, la maitrise de l'Anglais est indispensable. En ce qui nous concerne, comme on recherche le dépaysement total, la non pratique du Français est un plus !
Attention aussi aux compagnies américaines: comme sur le territoire américain, la pratique du pourboire (tip) est une obligation. Lorsque vous réservez votre croisière, le prix que vous avez payé n'est pas net: un pourboire y sera ajouté sur le navire. Cela fait environ 15% en plus. Mais ce pourcentage peut être revu à la baisse ou à la hausse, selon votre degré de satisfaction. Du coup, le personnel se met en 4 pour vous offrir un service impeccable.
18 et 19 janvier 2012. Jours 3 et 4, Mascate, Sultanat d'Oman.
On n'entre pas dans Oman comme dans un moulin.
Il faut montrer patte blanche à l'entrée et à la sortie du port.
L'avantage, quand on arrive dans un pays par la mer, c'est que l'on peut observer ce qu'il importe et ce qu'il exporte. Que le diable nous emporte, mais les Omanais semblent aimer les belles voitures.
On n'a pas vu de Dacia Duster, mais en revanche, on a vu de belles Allemandes.
Petit tour au souk. Tarifs à la tête du client. Et quand on voit la tête qu'ils ont, on se dit que ce n'est pas gagné !
Pour avoir un bon prix, c'est simple: on quitte la boutique, et le vendeur vous rattrape en disant qu'il fait -50%: et hop, gagné !
Nous n'avons pas hésité à dégainer l'appareil photo, devant cette scène amusante, de jeunes déconneurs.
L'un d'eux fait semblant d'utiliser une cabine téléphonique, pendant que ses compères le mitraillent au téléphone portable.
Quels déconneurs, ces Omanais !
Etonnants paysages: des montagnes d'une aridité sans nom, et des tâches de verdure ça et là.
Comme à Fujairah, nous sommes dans d'anciennes possessions portugaises.
Et on trouve une myriade de forts, bâtis à l'époque de leur présence dans la région.
Nous avons traversé le détroit d'Ormuz, cette nuit, passant ainsi du Golfe Persique au Golfe d'Oman. Comme nous sommes toujours en vie (enfin, si ce n'est pas le cas, ne nous en tenez pas rigueur...), nous en déduisons que nous n'avons pas été la cible d'un missile ou d'une torpille.
Au réveil, le navire est en approche du port de Fujairah. A tribord, nous découvrons que nous ne sommes pas le seul navire dans les environs: une armada de pétroliers mouille au large. On en a compté une bonne cinquantaine, et encore, très difficilement car il y en a à perte de vue.
Un pipe line est en cours d'achèvement. Il permettra d'exporter le pétrole des Emirats directement via le Golfe d'Oman. En effet, une guerre dans le Golfe, impliquant l'Iran, conduirait au possible blocus du Détroit d'Ormuz, rendant le Golfe Persique inaccessible. Mi 2012, le pipe line sera opérationnel...
Les Emirats Arabes Unis ont fêté leurs 40 ans d'existence en décembre 2011. Partout, des affiches le rappellent, avec la photo des 7 Emirs ayant formé l'union autour de Cheikh Zayed, Emir d'Abu Dhabi. Notre guide ne tarit pas d'éloges sur leur grande sagesse. Cheikh Zayed était un homme bon et généreux, visionnaire, qui a rendu le peuple heureux, etc, etc.
Bon, il est vrai que les Emirats ne sont pas une démocratie...
Allez, on va faire quelques courses dans les commerces locaux !
Qu'y a-t-il de plus beau qu'une famille heureuse, grâce au futur centre commercial Carrefour qui lui est promis ?
Excusez-nous, on va chercher un mouchoir...
16 janvier 2012. Jour 1, Dubaï.
Après une nuit passée dans un hôtel, nous nous réveillons, avec la tête dans le... enfin, un peu fatigués, à cause du voyage et du décalage horaire.
On ouvre le rideau de la fenêtre de la chambre, et on tombe sur ça: la skyline de Dubaï ! Ah ben oui, d'un seul coup, ça réveille...
Après un vol Nantes->Paris en A320, nous embarquons sur un A380, pour un vol d'environ 6 heures, vers Dubaï.
Ce n'est pas notre premier vol à bord de ce sublime oiseau, mais c'est toujours aussi impressionnant, et majestueux.
Sur nos écrans individuels, outre le choix entre des dizaines de films, de séries TV, de documentaires et de jeux, on a un suivi très détaillé du vol. Il est même possible de regarder un film, et d'y ajouter le suivi du vol en incrustation.
La croisière 2012 a lieu au Moyen Orient: Emirats Arabes Unis et Oman.
Elle est courte (8 jours, 7 nuits) et elle ne comporte que 4 escales: Dubaï, Fujairah, Mascate et Abu Dhabi.
Golfe persique, Golfe d'Oman et Détroit d'Ormuz sont au programme de la navigation, avec frôlement des côtes iraniennes.
Pas de panique: si on est retenu en otages pendant 2 ans, on écrit un bouquin au retour, et à nous la gloire !
Bon, cela dit, on ne pourra pas écrire un livre si on nous a coupé les mains et la langue... (ah ben non alors)
Assez déconné, on enchaine. Voici le programme détaillé:
16 janvier: Dubaï, Emirats Arabes Unis
17 janvier: Fujairah,Emirats Arabes Unis
18 janvier: Mascate, Oman
19 janvier: Mascate, Oman
20 janvier: En Mer
21 janvier: Abu Dhabi, Emirats Arabes Unis
22 janvier: Dubaï, Emirats Arabes Unis
23 janvier: Dubaï, Emirats Arabes Unis
En 1988, RCI fit construire le Sovereign of the Seas par les Chantiers de l'Atlantique, à Saint Nazaire. A cette époque, cette construction ne passa pas inaperçue car elle faisait appel à des techniques de conception révolutionnaires, permettant une livraison en un temps record. Cela redora le blason des Chantiers bretons. C'était aussi le premier gros paquebot à être construit à Saint Nazaire, depuis le France.
Au total, les Chantiers de l'Atlantique ont construit 7 navires pour RCI: Sovereign of the Seas, Monarch of the Seas, Majesty of the Seas, Legend of the Seas, Splendour of the Seas, Rhapsody of the Seas, Vision of the Seas.
Le restaurant panoramique, situé autour de la cheminée, est un élément distinctif des navires de RCI. Le navire de notre croisière, Brilliance of the Seas, ne fait pas exception à la règle. Mais il a été construit en Allemagne, et non en France.