SOPHIE ET FRANCOIS: LE CARNET DE VOYAGES
Dernière mise à jour de cette page: 02/11/2013
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JOURNAL DE VOYAGE USA 2010
Cette page présente le journal de notre périple américain de 2010.
La présentation se fait en chronologie inversée.
N'oubliez pas de vous reporter aussi à nos pages New York de 2008 !
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31 mai 2010, dernier jour: prenons le volant dans Manhattan !
Cette journée fut longue, puisque nous embarquions pour Paris le soir même, à 21:45, et de là, pour Nantes le lendemain à 12:35.
En pratique, Notre vol partit avec près de 2 heures de retard, en raison de mauvaises conditions météo, ainsi que de la fermeture de plusieurs pistes de JFK. Du coup, la correspondance pour Nantes fut ratée (à 20 minutes près !), et il faut se rabattre sur le vol de 16:55. Je mets à profit tout ce temps libre pour brancher le PC portable sur une prise de la salle d'embarquement, et rédiger ce texte.
Puisque nous sommes en voiture, et qu'il faut traverser Manhattan pour se rendre à JFK, autant y faire une dernière petite visite.
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Donc, cap sur le Lincoln Tunnel, que nous traversons sans encombre. Nous débouchons sur la 38ème Rue, et nous dirigeons vers la 8ème Avenue, cap au nord, vers Central Park.
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Et on a de la chance, car nous sommes le dernier lundi de mai: c'est le Memorial Day, jour férié, dédié aux vétérans (Américains seulement, of course !) de toutes les guerres passées et présentes. Comme en plus il fait une chaleur étouffante, plus de 30°C entre les gratte-ciel, tous les New-yorkais sont partis chercher le frais au bord de la mer. La ville est presque déserte. Il n'y a que des touristes, se déplaçant en taxi, bus et métro.
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Traversée de Central Park par la 97ème Rue. Ouf, de la verdure et de la fraicheur !
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On descend alors la 5ème Avenue, et on stationne dans la 88ème Rue, pile au Guggenheim Museum. Le Guggenheim Museum ? Mais oui, rappelez-vous cette scène de Men In Black, où Will Smith poursuit un alien jusqu'au sommet d'un bâtiment cylindrique, par un chemin en colimaçon: vous y êtes ! Pas le temps de visiter le musée, d'autant que nous ne sommes pas très portés sur l'art moderne, mais on tenait au moins à le voir de près.
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On reprend la voiture, toujours sur la 5ème Avenue. Passage devant le Metropolitan Museum of Art (le MET, pour les intimes), l'hôtel Pierre, l'hôtel Plaza et l'Apple Store, la Trump Tower, le Rockfeller Center, la bibliothèque municipale (toujours en travaux !).
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Puis on rejoint Park Avenue, via la 38ème Rue. Remontée de Park Avenue vers Grand Central Terminal et le Met-Life Building. Puis Lexington Avenue, et enfin stationnement sur la 43ème Rue, au pied du Chrysler Building.
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Visite du Hall d'entrée du Chrysler Building; le building ne se visite pas. Entrée à pied dans Grand Central Terminal. C'est l'heure du déjeuner. Ca tombe bien, cet endroit est non seulement une gigantesque gare de métros et de trains de banlieue, mais aussi un centre commercial avec un Food Court (zone de restauration rapide).
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Maintenant, direction la 7ème Avenue, par la 43ème Rue. Et on trouve quoi à ce carrefour ? Et bien Broadway et Times Square. On ne l'avait encore jamais vu de jour, il était temps de combler cette lacune.
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Descente de la 7ème Avenue, et passage devant le Madison Square Garden et Pennsylvania Station (Penn Station).
Penn Station est la principale gare ferroviaire de Manhattan.
Et là, changement de rythme. Il y a du monde, beaucoup de monde. Plein de taxis jaunes: devant, derrière, à droite et à gauche. Et ils sont pressés et énervés, surtout quand un bouseux de la Vienne leur pourrit l'existence.
Si on ajoute à cela des piétons totalement indisciplinés, des stationnements anarchiques en double file, une ambulance arrivant toutes sirènes hurlantes et qu'il faut bien laisser passer, et bien... ça donne des changements de file à répétition.
Coup de rétro à droite, coup de rétro à gauche, coups de tête à droite et à gauche, clignotant, déboitement pied au plancher, changement de file et gros coup de frein car un bus est en train de quitter son arrêt. Le taxi qui me suit estime que j'aurais dû passer en force: il me fait connaître son agacement par un coup de klaxon et des gestes peu aimables ! Calme toi, andouille, tu vivras plus vieux, me dis-je.
Vite, on rejoint Broadway en tournant à gauche, sur la 30ème Rue !
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Descente de Broadway, le trafic devient plus léger. On croise la 5ème Avenue, ce qui nous donne une jolie vue sur le Flatiron Building. Union Square, puis passage devant l'imposant hôtel de ville.
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Enfin, en théorie du moins, car je me plante à la sortie du pont. Par une série d'erreurs totalement improbable, on se retrouve à nouveau sur le pont de Brooklyn, direction Manhattan !
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J'en connais quelques uns qui doivent se tenir les côtes en lisant ces lignes. Qu'ils gardent leurs sarcasmes pour plus tard, car ce n'est pas terminé...
Toujours droit dans ses bottes, notre GPS ne bronche pas, et nous calcule un nouvel itinéraire. Cette fois, on prend le FDR Drive (Cours Franklin Delano Roosevelt) en direction de Battery Park. Et on s'engage dans le Brooklyn Battery Tunnel, dont l'entrée est le bâtiment de l'Autorité des Ponts et Tunnels (le QG des Men In Black: on est faits comme des rats !). La circulation est fluide, pas besoin de faire usage du petit bouton rouge anti-gravitationnel.
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Nous voici à nouveau à Brooklyn. Ouf, adieu Manhattan,
encore une fois.
Tu parles...
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Car on a un peu de temps à tuer avant de prendre l'avion, on irait bien faire un tour sur Staten Island, par le Verrazano Bridge, qui garde l'entrée du port de New York (le paquebot Queen Mary 2 passe de justesse en dessous, et à marée basse...).
On emprunte le tablier supérieur. Arrivé à mi parcours, catastrophe: il y a eu un carambolage dans le sens opposé. Pompiers et ambulanciers sont occupés à évacuer les blessés. Cela crée un bouchon monumental. Notre retraite est coupée: on ne pourra pas revenir par là !
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Bon, il n'y a plus qu'une seule solution: emprunter le Bayonne Bridge qui mène à... Bayonne (ah ben oui !), et revenir à Manhattan par le Holland Tunnel. C'est fois, les moqueurs peuvent se lacher, et rire un bon coup !
Enfin, via le Williamsburg Bridge, on rejoint Brooklyn (encore...), puis le Queens, et enfin JFK.
Rude journée...
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30 mai 2010, New Jersey, Etat jardin.
Etat jardin ?
Alors c'est quoi, ces 14 voies de circulation, sur la New Jersey Turnpike ?
Et comment on fait pour rejoindre la bonne ?
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Les photos de cette rubrique ont été prises dans le New Jersey, depuis les zones claires de la carte ci-contre.
Pas le temps d'ajouter des commentaires dans la page: cliquez directement sur les images.
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29 mai 2010, Pennsylvanie.
Une dernière image des chutes du Niagara, le feu d'artifice et les illuminations.
On a trouvé cela plutôt sympa. Et vous ?
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Nous voici maintenant en Pennsylvanie.
Petit détour par la ville de Punxsutawney.
C'est là que, tous les 2 février, une marmotte est réveillée afin de savoir si l'hiver sera encore long (voir ici).
Cette tradition a été portée au cinéma en 1993, sous la forme d'une fable, Un jour sans fin (Groundhog Day).
La Pennsylvanie, c'est aussi une forte communauté Amish.
Ci-dessous, quelques photos, parfois prises à la volée.
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28 mai 2010, Niagara Falls.
Le voile de la mariée (à gauche) et le fer à cheval (au centre) vus depuis la rive canadienne du fleuve Niagara.
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Ah oui, avec la brume dégagée par les chutes,
ça augmente les risques de chutes.
Mais chut, c'est un secret !
Le texte en Français révèle la proximité de la Belle Province.
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Devant l'insistance de notre public (cher public !) on ressort des blagues à 2 Dollars canadiens.
Si vous n'aimez pas notre humour, vous pouvez zapper ces 3 images.
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27 mai 2010, en route vers Niagara Falls.
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Nous devons nous rendre à l'aéroport JFK pour récupérer une voiture de location. Une Lincoln Towncar va nous y conduire.
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Attention à ne pas se perdre dans le Bronx !
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26 mai 2010, dernier jour dans la Grosse Pomme.
Ca fait 3 jours que je vous barbe avec mon histoire de photos stéréoscopiques.
Alors voilà, j'ai procédé au montage d'une paire d'images, mais seulement une, car je n'ai pas que ça à faire.
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Ceux d'entre vous qui ont été équipés en lunettes de vue parallèle ou bicolores peuvent en profiter en cliquant ici. Attention, vous devez autoriser l'exécution d'applications Java.
A gauche, je me promène avec mon attirail !
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Le Pier 17 (quai 17) supporte un centre commercial à touristes, un peu à la façon du Pier 39 de San Francisco, mais en moins sympathique.
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25 mai 2010, à l'assaut de la Grosse Pomme (bis).
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Depuis le 86ème étage de l'Empire State Building, on a une vue bien dégagée sur les Metlife et Chrysler Buildings. Il faut juste éviter les mauvaises rencontres, genre gorille géant à l'haleine pas fraiche !
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Apple Store de la 5ème Avenue.
L'arche de Washington Square Park marque le début de la 5ème Avenue. Au fond, l'Empire State Building monte la garde...
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24 mai 2010, à l'assaut de la Grosse Pomme.
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Immeuble Dakota, sur Central Park West. Le chanteur John Lennon y habitat, et y fut abattu par un déséquilibré, en 1980.
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Impossible d'ignorer que le film Sex and the city 2 est sur le point de sortir: ça saute aux yeux dans toute la ville !
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Le Museum d'histoire naturelle possède une riche collection de squelettes de dinosaures.
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Pour trouver des vêtements à la mode, il n'y a qu'une seule adresse, la 7ème Avenue, Fashion Avenue.
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23 mai 2010, Paris -> New York en A380
Départ de l'appareil F-HPJB avec près d'une heure de retard, car 2 passagers n'ont pas embarqué, et qu'il a fallu débarquer leurs bagages.
Nous sommes à l'arrière, sur le pont supérieur. Nous avons pu avoir des sièges Plus: placés au niveau des portes, ces sièges ne sont pas précédés par d'autres sièges. On dispose d'environ 1,5 mètre devant soit, ce qui permet d'étaler ses jambes et... ses affaires. En contrepartie, il faut acquitter un supplément de prix, et on ne voit pas à l'extérieur, puisqu'on a une porte à côté de soi, avec un hublot minuscule. Il n'empêche, le gain de confort est très appréciable.
Mise en route des moteurs, roulage, attente de 15 minutes en file indienne, alignement sur la piste et plein gaz. La poussée est vraiment très molle, encore plus que sur un B747. C'est que l'oiseau est plutôt massif, 560 tonnes au décollage ! Les 4 moteurs fournissent 4 fois 31 tonnes de poussée, soit un total de 124 tonnes. Il nous faut 2750 mètres pour décoller.
Mais, c'est quoi ces moteurs ? Ils sont au ralenti ou quoi ? On n'entend quasiment rien !
Le silence est impressionnant. C'est un peu comme si on était dans un planeur: on entend surtout l'écoulement de l'air sur le fuselage, mais pas les moteurs. Nous comprenons mieux pourquoi les pilotes d'Emirates sont stressés sur cet avion: le silence finirait par faire se demander si les moteurs ne sont pas tombés en panne. Et ce n'est pas exagéré. Si on ajoute à cela l'absence de vibrations, on viendrait à se demander si on a bien décollé...
Le vol est vraiment très calme, avec quasiment pas de turbulences. Petit tour dans la cabine, vers l'arrière. Tiens, il y a un escalier semi-circulaire qui descend: serait-ce la cave à vin ? Chic, allons voir ! Ah ben non, ça mène juste au pont inférieur. Ah, mais il y a quand même 2 espaces bar.
L'A380, c'est tout nouveau, tout beau. Ca sent vraiment le neuf ! L'appareil d'Air France n'est en service que depuis 6 mois.
Bien sûr, il y a encore des erreurs de jeunesse. Ainsi, le super système de distraction en vol, tout nouveau hyper performant, avec des écrans de grande taille, plein de films à la demande et tout et tout: il n'a commencé à fonctionner que une heure avant l'arrivée. Pas le temps de visionner le moindre film !
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Petit tour de cabine avec mes 2 appareils Pentax couplés, et quelques clichés de la cabine en stéréoscopie, sous les yeux médusés des autres voyageurs. On me prend manifestement pour un original.
Intriguée, une ravissante hôtesse (pas de boudins sur le 380 !) me demande ce que je fais. Je fournis une explication. Excellent ! s'écrie-t-elle. Elle me propose même de prendre la pose (si, si !).
Hé hé, piège à filles... Oui enfin, du calme, je suis marié, moi. Et je veux bien prendre la pose, à côté de ma moitié !
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Arrivée à JFK. Atterrissage impeccable, mais le freinage est vraiment très long. Même en ayant consommé du carburant, nous pesons quand même toujours plus de 300 tonnes, et sommes lancés à plus de 130 noeuds (240 km/h): ça en fait, des Joules à absorber !
On passe l'immigration sans problème.
La récupération des bagages est un peu plus Rock and Roll. En effet, le carrousel n'est pas dimensionné pour un flot de plus de 550 passagers. Du coup, c'est un peu le b..., euh, c'est un peu n'importe quoi !
La recherche d'un taxi est une simple formalité. Nous embarquons dans un Yellow Cab, conduit par un roumain, prénommé Corneliu.
Quelle pipelette, ce Corneliu ! Il veut tout savoir sur nous. Il nous raconte qu'il est né en Roumanie, et a émigré aux Etats-Unis dans les années 80, à l'âge de 18 ans.
Nous en profitons pour nous renseigner sur la technique à employer pour héler un taxi dans la rue. Car la dernière fois, en 2008, on n'a pas eu beaucoup de succès...
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Arrivée à notre hôtel, le Red Roof Inn de la 32ème Rue, entre les 6ème et 5ème Avenues. C'est en plein quartier coréen (Korea Town). Corneliu est formel, la cuisine coréenne est excellente et surtout très clean; nous devons absolument l'essayer. Bon, on verra.
En attendant, pour ce soir, pas de risques inutiles: direction le Heartland Brewery, où nous avons nos habitudes depuis 2008. C'est un sympathique restaurant, situé au rez de chaussée de l'ESB. Mais non, ESB ne signifie pas Encéphalite Spongiforme Bovine mais Empire State Building !
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