SOPHIE ET FRANCOIS: METEO A LA MAISON
PLANS DE CONSTRUCTION DE NOTRE ABRI METEO
Dernière mise à jour de cette page: 14/07/2011
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Cette page présente les plans de l'abri météo que nous avons construit en 2011.
Nous ne donnons aucune garantie de résultat, n’assurons aucun support technique,
et déclinons toute responsabilité quant à l’utilisation qui est faite de nos travaux.
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Pourquoi un abri météorologique ?
La température est une grandeur physique qui est très difficile à mesurer. En effet, une sonde thermique mesure d'abord et avant tout sa propre température. Celle-ci résulte de l'équilibre entre des échanges thermiques, qui ont lieu suivant trois modes:
- convection: les mouvements de l'air ambiant permettent des transferts d'énergie calorifique.
- conduction: l'énergie passe d'un corps à un autre, par contact.
- rayonnement: tous les corps émettent de la lumière, en fonction de leur température, et sont eux-mêmes chauffés par la lumière qu'ils absorbent.
Pour mesurer la température de l’air, rayonnement et conduction doivent être limités le plus possible.
A l'inverse, il faut favoriser la convection de l'air.
L'abri météorologique est une réponse à ce besoin.
Il bloque le rayonnement direct du soleil, et limite le rayonnement indirect. Sa couleur blanche et brillante limite son propre échauffement, afin qu'il ne rayonne pas à l'intérieur, vers la sonde de température. Le choix d'un matériau isolant, le bois, limite les échauffements par conduction. Des ouvertures pratiquées au plancher, sur le toit (cheminée) et sur les parois (doubles persiennes) favorisent les mouvements de convection de l'air.
Certains dispositifs vont encore plus loin, en forçant la convection de l'air, par un ventilateur alimenté par panneaux solaires. C'est une très bonne idée. Nous n'y avons pas recouru, mais rien ne vous empêche de placer un ventilateur, afin d'extraire l'air de l'abri par la cheminée.
Cliquez sur l'image ci-contre
pour charger le plan =>
(fichier pdf de 2.7 Mo)
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Caractéristiques principales
Matériaux
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Bois : tasseaux de sapin, contreplaqué, tourillon en hêtre
Pâte à bois : pour colmatage des jours résiduels
Métal : pied de boîte à lettres, charnières, pitons et cadenas
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Assemblage
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Colle à bois, vis à aggloméré, boulons et écrous
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Peinture
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Extérieure, pour environnement extrême, blanche et brillante
2 pots de 500 ml
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Cloisons et porte
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A doubles persiennes
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Toit
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Double, avec cheminée
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Plancher
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Ajouré
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Les premières esquisses de ce nouvel abri ont été dessinées en 2010, plus d'un an avant le passage à la réalisation pratique.
A l'époque, nous avions dessiné les plans avec le logiciel Microsoft Visio 2007.
Pas mal, mais ce n'est pas conçu pour du dessin industriel. La cohérence entre les vues doit être contrôlée manuellement, ce qui est long, fastidieux, et source de nombreuses erreurs.
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Nous sommes donc passés sous Google Sketchup 8.
C'est un logiciel gratuit, permettant de réaliser des vues en 2D et en 3D.
Pas mal du tout, mais ce n'est pas d'une utilisation très aisée, surtout pour un travail de précision.
Mais vu le prix, on ne va pas trop la ramener...
Le fichier .skp ayant servi à la réalisation des plans n’est pas et ne sera pas rendu public.
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Les images qui suivent sont des vues tridimensionnelles en éclaté.
Certaines d’entre elles sont cotées.
L’unité n’est pas précisée, il s’agit toujours du millimètre.
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L'image ci-contre montre tous les éléments composant l’abri, à l’exception des charnières de la porte, des pitons de verrouillage et du cadenas.
Les cloisons sont orientées respectivement à l’ouest, au sud et à l’est. La porte est orientée au nord. Ainsi, lorsqu’on l’ouvre, la lumière directe ne pénètre pas dans l’abri.
Le plancher est fixé sur le pied de boîte à lettres. Il supporte les montants de l’abri, et les 3 cloisons.
Les montants supportent la porte, via les charnières, ainsi que le toit supérieur.
Le toit inférieur est supporté par les cloisons.
Enfin, le toit supérieur reçoit le mât de l’anémomètre, et le support du pluviomètre.
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Le toit supérieur reçoit une corniche. C’est esthétique, mais c’est surtout fonctionnel, car cela joue le rôle de goutte d’eau : l’eau goutte sous la corniche, au lieu de ruisseler sous le toit, au risque de tomber dans la cheminée.
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Le toit inférieur reçoit des entailles carrées dans chaque angle. Elles sont destinées à laisser passer les montants de l’abri.
Le toit inférieur est aussi percé d’une cheminée, afin de permettre à l’air de sortir par convection.
Le plancher est un simple carré de contreplaqué. Il reçoit des fentes destinées à laisser entrer l’air par convection. Ces fentes peuvent sembler sous-dimensionnées, mais elles ne sont pas les seules entrées d’air, puisque les cloisons en sont aussi.
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Pour la préparation des doubles persiennes, on assemble 2 types de tasseaux de sapin, de section 22 x 5 et 36 x 5. Le tasseau de 36 est tourné vers l’extérieur de l’abri, tandis que celui de 22 est tourné vers l’intérieur.
Les persiennes des cloisons sont plus longues que celles de la porte.
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Les montants des cloisons et de la porte sont réalisés à partir de tasseaux de sapin de section 27 x 27. Des rainures de 4 mm de profondeur, orientées à 45 degrés, doivent y être pratiquées.
Les montants de la porte sont moins longs que ceux des cloisons. En conséquence, la période des rainures de la porte (19.5 mm) est plus faible que celle des rainures des cloisons (20.0 mm).
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Les cloisons se composent de 2 montants à rainures, 2 traverses, 9 doubles persiennes et 2 oeillères.
Les oeillères empêchent la lumière de pénétrer dans l’abri sous des angles un peu extrêmes.
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Les doubles persiennes sont dimensionnées et disposées de façon à bloquer la lumière directe, tout en laissant passer l’air. Si vous êtes amené à modifier les cotes, pensez à bien respecter ces critères.
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Recommandations diverses
En fonction des dimensions des matériaux disponibles, il peut être nécessaire d’adapter les cotes. En effet, les magasins de bricolage ne proposent pas tous les mêmes dimensions. Pire encore, certains modifient les cotes de leurs articles en cours d’année.
Ne faites jamais confiance aux dimensions annoncées dans les rayons ou sur les articles, elles sont fréquemment inexactes. Munissez-vous toujours d’un mètre pliant et d’un pied à coulisse, empruntés dans un rayon voisin, pour mesurer les cotes réelles. Par exemple, pour réaliser les persiennes de l’abri, les tasseaux utilisés font 5 mm d’épaisseur réelle, et non les 6 mm annoncés sur les étiquettes !
Enfin, vérifiez toujours la rectitude des tasseaux avant de les acheter. On a souvent affaire à des pièces passablement tordues !
La réalisation pratique doit tenir compte des incertitudes sur les dimensions réelles des pièces, et sur leur assemblage. Il n’est pas rare que des jours (passages de la lumière) indésirables apparaissent. Dans ce cas, il faut les colmater à la pâte à bois. Dans notre cas, ce recours a été très massif !
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Et maintenant, place aux travaux pratiques !
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Plus question de recourir à des clous et de la colle, comme en 2006. On perce et on visse !
L’assemblage des cloisons à peine commencé, on veut déjà vérifier si c’est conforme aux plans.
Oui bon, c’est pas mal, mais il ne faut pas mollir…
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Ne commettez pas la même erreur que nous: peignez les doubles persiennes avant de les monter dans les cloisons et la porte, et non pas après, parce que sinon, c’est une galère pas possible !
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La peinture doit être brillante et de couleur blanche, afin de limiter l’absorption du rayonnement solaire, direct et indirect. Elle protège aussi le bois de l’humidité. Il faut en appliquer 2 couches, voire même 3. Il faut utiliser impérativement une peinture extérieure pour environnement extrême.
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Le support du pluviomètre est conçu pour permettre à l’eau de s’écouler en dehors, sur le toit supérieur. Au besoin, il vous faudra adapter ses dimensions à celui de votre station météo.
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Quand on a plusieurs passions, dont la météorologie et la stéréoscopie, pourquoi ne pas chercher à les combiner entre elles ?
Et hop, des vues stéréoscopiques de l’abri météo !
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Limitations
Des libertés ont été prises avec certaines règles préconisées par les professionnels.
En particulier, le (petit) mât de l’anémomètre, positionné sur le toit. C’est une hérésie, car l’anémomètre devrait se situer à 10 mètres de hauteur, loin de tout obstacle.
De même, le recours à un pied standard de boîte à lettres comme support n’est pas idéal, car cela ne permet pas de positionner l’abri à 1.5 mètres du sol. Il est trop bas.
Enfin, les dimensions de l’abri sont un peu trop faibles. Idéalement, les capteurs de température doivent se trouver à au moins 100 mm de toute paroi. Ce n’est pas vraiment respecté.
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