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SOPHIE ET FRANCOIS: LE CARNET DE VOYAGES
Dernière mise à jour de cette page: 25/12/2009
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CROISIERE CARAIBES 2009,
EN DIRECT, AU JOUR LE JOUR.
PAGE TERMINEE LE 01 FEVRIER 2009
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Bien pratique, notre GPS: même si on ne dispose pas de la cartographie de la région, il nous fournit quand même notre latitude et notre longitude. Il calcule le cap suivi, ainsi que la vitesse. Il suffit de copier les coordonnées dans GoogleEarth, et hop, on sait où on est et où on va !
Le circuit de télévision du navire donne aussi des informations sur la météo: vitesse du vent, âge du capitaine (comment ça, non ?), températures de l'eau et de l'air.
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Grand Princess en quelques chiffres:
Construit en 1998.
Enregistré à Hamilton, aux Bermudes.
Longueur: 285 m, largeur: 35 m.
Passagers: 2600 (2598 Américains, Canadiens, Anglais, Allemands et... 2 Français !).
Equipage: 1150.
Vitesse maximale: 22.5 noeuds (40 km/h).
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C'est bien connu, les Amerloques sont des fous de télévision. Pour éviter qu'ils ne restent enfermés dans leur cabine, un écran géant (27 m2) à LED est disposé à l'extérieur.
Ah, la cérémonie d'investiture d'Obama, au bord de la piscine, avec un cocktail spécial Stars and Stripes (si, si, ils l'ont fait !), c'est vraiment les vacances ! Pas de bol, on était à la plage !
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A Aruba, le sous-marin Atlantis emmène les touristes découvrir les fonds marins, sans avoir à se mouiller.
Il descend à 130 pieds (40 mètres !), et se pose même sur le fond.
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Vous vous les gelez sévère en France ? Nous avons la solution: fixez cette image de Mambo Bay, sur l'ile de Curaçao, pendant 60 secondes, puis fermez les yeux. Vous entendrez alors le bruit des vagues, et sentirez le soleil des tropiques sur votre peau. Attention, tout abus pourrait entraîner des brûlures sévères !
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Un goûter à l'américaine, sur notre balcon: soupe de légumes et charcuterie.
En arrière plan, la mer des Caraïbes, au large du Venezuela.
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22 janvier: Port of Spain, état de Trinidad et Tobago. Cette ancienne colonie anglaise est devenue indépendante en 1962.
Et on y trouve... du pétrole: un flacon de brut en souvenir, ça vous irait ?
L'ile est très cosmopolite: les Anglais y ont fait venir des Africains et des Indiens (d'Inde !), au XIXème siècle.
Nous nous sommes trouvé une voiture avec chauffeur, un vieil Indien, nommé Samuel Kahn. Il nous a fait faire une visite de la ville, et emmené hors des circuits touristiques classiques, vers le district indien.
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Il ne faisait pas très beau, on a même eu de la pluie. Mais qu'est-ce qu'il faisait chaud !
Une bonne noix de coco bien fraîche, et ça repart. En fait, ce n'est pas vraiment du lait, mais de l'eau de coco, très bonne pour le corps, d'après Sam. Il doit avoir raison: pas de signe de Tourista en vue !
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En allant visiter des temples hindous, Sam nous a proposé d'assister à une cérémonie funéraire, insistant sur le fait que ce serait une bonne expérience pour nous. Le corps du défunt est incinéré à l'air libre. Sophie était anxieuse à l'idée d'y assister. Mais, contrairement à ce que l'on peut lire dans certains forums Internet, lorsque la cérémonie est bien respectée, le corps étant couvert de sucre et de beurre, ça brûle plus rapidement, et il n'y a pas d'odeur désagréable.
Sam avait raison, c'est une bonne expérience, peut-être plus apaisante face à la mort.
Nous avons assisté à la cérémonie à quelques mètres seulement, mais nous ne l'avons photographiée qu'un peu plus tard, à 200 mètres, au téléobjectif.
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2 visages de Port of Spain: les quartiers pauvres, et des tours de verre, payées par l'or noir.
Les fluctuations des cours du pétrole sont très fortement ressenties ici.
Tout le monde n'en profite pas forcément...
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La nuit de traversée de Trinidad à La Barbade fut un peu agitée, avec des creux de 4 mètres. Le tangage était bien sensible, surtout que notre cabine est située à l'avant. A chaque montée, on a l'impression de peser 2 fois son poids, et à chaque descente, on est léger comme une plume !
Pas facile de marcher droit. Avec une bonne cuite, peut-être...
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23 janvier, La Barbade.
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Après Sam le taxi, et sa caisse pourrie, on a préféré louer une voiture sans chauffeur, un petit 4x4 Daihatsu Terios: pas luxueux, mais il y a l'essentiel, et notamment l'air conditionné.
Transmission automatique, mais... volant à droite et conduite à gauche. Bah, finalement, c'est exactement comme chez nous, sauf que... c'est rigoureusement l'inverse ! Après un léger temps d'acclimatation, 3 grand-mères écrasées et un autobus envoyé dans un ravin, ça roule tout seul !
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La Barbade est entourée par l'Océan Atlantique, à l'est, et par la Mer des Caraïbes, à l'ouest.
La côte Atlantique est réservée aux surfers, et interdite aux baigneurs: bien trop dangereuse, en raison des courants.
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En revanche, la côte Caraïbes est très calme et appréciée des baigneurs, entre 2 temps de cuisson au soleil !
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Fin de la journée.
Il ne faut pas manquer notre rendez-vous quotidien avec le coucher de soleil sur la Mer des Caraïbes...
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24 janvier, Saint Vincent et les Grenadines.
Le Made in Taiwan fait de plus en plus de ravages: même le panneau d'accueil du port !
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Début de journée en fanfare: observation des dauphins et des baleines, à bord d'un catamaran.
On a bien vu quelques dauphins, mais il fait être plus rapide que Lucky Luke pour les photographier.
Quant aux baleines, c'est notre guide qui en parle le mieux: every day is fishing day, but every day is not catching day ! T'aurais pas pu le dire avant ?
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Kingstown, capitale de Saint Vincent.
Une pauvreté très présente, dans une ile qui ne s'est ouverte que très récemment aux touristes.
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Départ de Saint Vincent sous la pluie, avec un arc en ciel époustouflant, certifié sans trucage.
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Comme nous le disait notre guide, Saint Kitts est très moderne: eau courante, téléphone, Internet. Ils ont même une couverture GSM !
Bon, cela étant dit, ça fait quand même très pauvre.
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Bon, cela étant dit, le réseau routier n'est pas très bon.
On a donc décidé d'emprunter le Scenic Railway, un train touristique circulant sur une voie ferrée, utilisée dans le passé pour le transport de la canne à sucre.
Euh, il est solide, le pont ?
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L'ile étant d'origine volcanique, toutes les roches sont noires.
Y compris le sable des plages. Pas très engageant...
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A Saint Kitts, on trouve beaucoup de singes verts, très friands de canne à sucre, de bananes et d'ananas. Comme on peut le voir sur ce cliché, François en a par dessus la tête de ces fichus gourmands.
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Vue du port de Basse-Terre, depuis le pont du Grand Princess.
A quai, l'Emerald Princess. Notre départ a lieu dans un concerto de sirènes, chaque commandant de bord voulant avoir le dernier mot. Non mais !
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26 janvier, Saint Thomas.
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Saint Thomas, principale ile des Iles Vierges Américaines, a pour capitale Charlotte-Amalie.
Un télécabine permet de monter au sommet d'une colline dominant la baie. Fort heureusement, nous sommes en hiver, ce qui fait qu'elle était en service. Notons toutefois que, d'après les locaux, la neige se fait plutôt rare, cette année. Global warming ?
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Bon, maintenant, la séquence qui rend fou.
Nous sommes sur un territoire des Etats-Unis d'Amérique.
Les voitures sont des Ford, Mercury, Chevrolet, Pontiac, Dodge, Jeep, et des japonaises, ainsi que quelques allemandes.
Elles ont le volant à gauche, et elles roulent... à gauche, exactement comme dans les Iles Vierges Britanniques !
La raison est historique: ces Iles Vierges ont été achetées par les Américains durant la première guerre mondiale, et la circulation se faisait déjà à gauche...
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Après les singes verts de Saint Kitts, les iguanes de Saint Thomas.
Non, vous ne verrez pas de photo de Godzilla sur la tête de François: la grosse bête a eu peur de la petite !
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Ce soir, au restaurant MichelAngelo, c'était cuisine française:
Escargots à la Bourguignone,
Soupe à l'oignon gratinée,
Cuisses de grenouilles,
Profiteroles (si, si !).
En tant que Français (probablement les seuls, sur 2600 passagers), nous y avons fait honneur: il n'y a pas eu de restes (puisqu'on vous le dit !).
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27 janvier, La Romana, République dominicaine
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On y est déjà venus l'an dernier, et vous pouvez donc vous reporter à la page réalisée à l'époque.
On a décidé de se reposer: pas de visite particulière cette année. On s'est reposé au Sanctuary du navire, trempette dans les piscines et spas, un peu de sauna et de hamam, lecture et sieste. Sans oublier la pizza au goûter...
De toutes façons, mis à part les trucs spéciaux pour les touristes, c'est moche, c'est laid, c'est à ch... !
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A l'horizon, le Costa Atlantica mouille devant l'ile Catalina, ile privée de la compagnie Costa.
52 semaines auparavant, nous y étions.
On tourne en rond merde, on tourne en rond merde, on tourne en rond merde. On tourne en rond ! (Bernard Blier dans Le grand blond avec une chaussure noire)
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Durant la nuit, nouveau franchissement de fuseau horaire: on passe de GMT-4 à GMT-5.
Chouette, ça rallonge les vacances de 1 heure !
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28 janvier, Grand Turk, iles Caicos.
Il ne s'agit pas d'une ile des Caraïbes, mais de l'Atlantique, au sud-est des Bahamas.
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Quelle bande de déconneurs !
C'est d'autant plus frappant que l'ile a été fortement dévastée en 2008, par l'ouragan Ike. Les stigmates en sont encore bien visibles.
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Panoramique sur Grand Turk, depuis le balcon de notre cabine.
Remarquez l'ombre portée par le navire.
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Les palmiers, la plage, le Grand Princess qui bouche l'horizon.
Allez, pour la toute dernière escale, on va faire un effort: se lever pour aller commander des cocktails !
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Euh, c'est de la publicité mensongère: ils ne l'offrent pas, et c'est même plutôt cher !
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29 janvier, dernier jour de la croisière, en mer toute la journée.
Il faut bien occuper le temps, et préparer le retour en se rendant présentable.
Heureusement, il y a tout ce qu'il faut à bord pour cela.
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Caribbean Collection, tel était le nom de la croisière, dans les West Indies (Indes occidentales).
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Le Boeing 747-400, matricule F-GEXB, vient d'arriver de Roissy et se gare à la porte H8 de l'aéroport de Miami.
C'est une vieille poubelle volante, datant de 1991, ayant volé pour UTA, et rachetée par Air-France en 1993. L'intérieur est sérieusement défraichi, dépourvu de système vidéo individuel: bonjour l'image de la France...
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